Mon cri d’amour !!!
Notre histoire était un poème ! Une passion dévorante ! Le bonheur ! L’Amour ! Oui celui avec un grand A ! C’est banal ! Notre histoire était banale tellement banale. Et tellement forte. Oui. Tellement intense.
On remontait sur la terre du milieu, métro Colonel Fabien, la place ronde, le boulevard de la Villette perpendiculaire au siège du parti communiste. Dans le soir débutant de l’hiver, emmitouflés dans d’épais vêtements, je parlais, parlais, parlais pour cacher mon trouble, pour cacher mes émotions débordantes, pour cacher cette fulgurante attirance. Toi, tu m’écoutais. Toi, tu me faisais rire. Toi, tu me regardais avec ces yeux brillants, étincelants, pétillants.
C’est entre le boulevard de Belleville et le boulevard de Ménilmontant que nos mains se sont rapprochées, sont entrées en contact. On a continué à marcher, nos doigts enlacés, nos doigts agrippés, nos doigts emmêlés. Inséparables ! On s’est embrassé.
Ce poème a surgi, vaguement inspirés par Jacques Prévert.
« Des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassée
Où je t’ai embrassé
Un soir dans la lumière de l’hiver
Entre le bd de Belleville et le Bd Ménilmontant
A Paris ! Sur la terre
La terre notre planète. »
Puis tu as dit « Je ne peux pas ! Je n’ai pas le droit ! » « Je ne peux pas t’aimer ! Je n’ai pas le droit de t’aimer ! ». « Je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas……………….».
J’ai dit « ok pas de problème, je comprends ». On s’est quitté sur la terre du milieu, métro Alexandre Dumas. Je suis rentrée à Noisiel. J’ai fait comme si je comprenais sans rien comprendre du tout.
J’ai fredonné ce refrain :
« On s’est connu, on s’est reconnu,
On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue
On s’est retrouvé, on s’est séparé.
Puis on s’est réchauffé.
Chacun pour soi est reparti
Dans l’tourbillon de la vie.
Je l’ai revu un soir aïe aïe aïe
Il est retombé dans mes bras. »
Jeudi 10 novembre 2022
On s’est revu chez moi. A Noisiel. On a cuisiné ensemble. Tellement cuisiné. On a bu ensemble. Tellement bu. On a ri ensemble. Tellement ri. On a fait l’amour ensemble. Pas tellement fait l’amour.
On a dansé à la Ferme du Buisson. On s’est posé sur les transats de la Ferme du Buisson. De concerts en cinéma en plein air, de pique-nique en spectacles. On s’est aimé à la Ferme du Buisson.
Y aura-t-il une suite à notre histoire ? Jusqu’où va cette chanson déjà….. ? «Quand on s’est connu
Quand on s’est reconnu,
Pourquoi s’perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s’est retrouvé,
Quand on s’est réchauffé,
Pourquoi se séparer ? »
Quelles sont les histoires d’amour qui comptent le plus dans une vie d’Homme ? Celles qui ont duré le plus longtemps ?
Celles qui ont été le plus intenses ?
Celles qui n’ont existé qu’à travers notre imagination ? Celles qui n’existeront jamais ?
Celles que l’on vit ?
Mais qu’importe !!!
Je t’attends Stéphane P……
Et cette chanson résonne en moi :
« Dis quand reviendras-tu ? Dis au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus. »
Je t’attends Stéphane P. à La Ferme du Buisson, dimanche 20 novembre 2022. Viens !! Ne passons pas à côté de nous !!!
Corrine B.